C’était en décembre 2015, nous étions occupés à réaliser un film dans la réserve de la forêt tropicale du Guatemala, et sauvegardée grâce à Puro. Nous avions alors terminé le tournage dans notre réserve de la Paruline à tête rose et Marco CEREZO, le PDG de FUNDAECO, était très excité par la perspective de nous montrer un nouveau terrain. D’une beauté extraordinaire, et qu’il voulait désespérément sauver.
Marco nous a ensuite amenés dans les montagnes Cuchumatanes puis il a laissé la nature parler. Dans le bruit assourdissant de rivières traversant la forêt tropicale, on peut en fait toujours rencontrer des représentants de muscinales ou d’amphibiens qu’on croyait disparus depuis plus de 30 ans.
Marco nous a alors appris alors qu’une grande compagnie de café était intéressée pour acheter ces terres pour les transformer en une caféiculture gigantesque, où les cultures seraient conduites de manière irresponsable, et en plein soleil. Ce ne serait pas la première fois où la présence du café impacterait négativement cet environnement. Une ancienne société néerlandaise s’occupait du traitement du café à cet endroit. Les ruines de bâtiments sont, à ce jour, toujours visibles sous la végétation qui a repris ses droits. À proximité, et sur la pente, on peut tout simplement voir les restes d’une petite caféiculture, détruite par la rouille.